lundi 29 juin 2009

TOKYO















































Le temps passe vite et nous avons 4jours seulement a Tokyo apres avoir perdu 1journee dans les airs, a cause du decalage horaire...parti a 9h AM le 23 on arrive le 24 a 5h PM
Mexico?Tokyo? alors?? nous ne saurons pas, c'est tres tres grand.
Mais en nombre d'habitants, c'est Tokyo, en hauteur, c'est Tokyo, en couleur, c'est Tokyo...
THE BIGGEST CITY IN THE WORLD
Totalement incroyable, faut bien le dire,totalement dejantee!Par quoi commencer pour decrire cette ville? Vous connaissez Pikacchu? Catseyes? Le pere et la mere dans la voiture en cube avec des sourires de blaireaux, la petite mouche qui vole, les filles en tenue de manga, les bruits quand ils mangent le riz avec les baguettes???? Tout est vrai.
Halucinant.
le pire, c'est que lorsque le manga invente quelque chose, c'est repris dans la realite, ce qui fait qu'on ne sait plus ce qui est vrai ou faux.
On trouve de tout, les plus beaux temples, cotoient les plus grand immeubles Hi-tech, avec des neons partout, de l'electronique a tout va, des tokyoites totalement mode, un metro et des rues bondees, des petites maisons traditionnelles avec des ecritaux incomprehensibles, des portes coulissantes, des chaussures a l'entree des maisons, des grands, tres grands magasins de mode, jeanne est FOLLE...
C'est les soldes ici aussi, je ne peux pas encore decrire ce que j'ai vecu chez HetM Tokyo, (c'etait proche de l'horreur. )
Du monde, du monde du monde...un bain de foule incroyable, une maree humaine.
Olibe..le marche de l'electronique!!!un truc de psycho...
La ville du 21eme siecle, totalement artificelle sur la mer....

Le choc, apres nos grands espaces de nature on est electrique dans cet environnement.
Il ya encore a dire, tellement cette civilisation est surprenante.
Cite imperiale, Ginza,Ueno, Yanaka,Akihabara,Shinjuku,Yoyogi,Omotesando,Shibuya,Asakusa,Odaiba...
Nous enchainons ces lieux incontournables, et chaque fois differents.

Magique!

Jeanne est folle??? oui mais pas que pour les subliiissiiiimes, magiquisssimes, GEANTISSIMES, incroyablissiiiiimes, superisssimes magasins de mode. Un immeuble Chanel, un Vuiton, un Hermes, un Mauboussin.... J'en passe et des meilleurs, il y en a des avenues completes, je dirais meme des quartiers complets: tout ce luxe a portee de main!!! MAIS pas de CB.
Je disais dc pas seulement pour tout ca, mais egalement pour une cruelle realite qui s est imposee a moi des notre arrivee: je suis OBESE.
Pas en leger surpoids, non, pas grosse, non OBESE.
OK, j'ai peut etre pris qq (kilo)grammes en amerique du sud, mais a ce point, je n avais pas percute. Non seulement les japonaises se baladent toutes ostensiblement avec toutes les fringues de marques sus citees (non je ne suis PAS jalouse du tout) mais en plus elles ont la taille manequin type BMI a 14 (BMI: poids divise par la taille au carre, normalement compris entre 18 et 24). Oui, oui, vous avez bien lu, BMI a 14 soit 40 kg pour 1.7m....
Je suis allee faire une petite seance shopping (et Manu d'ailleurs n etait pas le dernier des fashionista..... allez, je balance, il s'est rhabille de la tete au pied: 2 chemises, 4 Tshirt....) Et la, ce fut un veritable cauchemard: impossible de rentrer ds les tailles des jeans. Les tailles 27 ou 28 sont rangees dans la reserve au fin du couloir, bien poussiereuses car en rayon il n'y z que des tailles.......21 a 23!!!! Traumatisant! du coup, je me suis rachete des chemises et TShirt, ca, ca allait a peu pres. J'ai voulu embarquer aussi une paire de talon rose fluo (geniaux!!!) mais EUX AUSSI etaient trop petits... La, j'ai abandonne le shopping; trop, c'est trop

Sinon que dire? Manu (dans ses nouvelles chemise hyper fashion) a tout resume.... c'est vraiment une ville de fou peuplee de mannequins ambulants (les mecs font aussi 48 kgs pour 1.8m....), de japonaises deguisees en soubrette dans la rue ou de mec en cosplay, dans des decors de manga hyper modernes remplis de neons clignotants et de buildings ou au contraire plus traditionnels, hyper propre, ou les gens sont hypers obeissants (on ne PASSE PAS au feu rouge, on DEPASSE PAS la ligne jaune sur le trottoir.....) et ou l'on se sent HYPER en securite, et ca, ca fait du bien apres la Bolivie et la Perou

En fait, je crois que je suis tout simplement fan (sauf de leurs taille de jean)

MEXICO






















La plus grande ville du monde...les detracteurs affirment cependant que c'est TOKYO...on en reparlera!
MEXICO, MEXICO, MEXIIIIIIIIIICO
C'est le soleil qui chante hiiiiiiiii
...

5jours de pluies entrecoupees d'eclaircies, nous sommes dans l'hemisphere nord, chez Marine et Alex, merveilleux hotes de nos vieux os. Appart de reve pour nous, qui apres tant d'effort savourons ce confort extreme:un matelas, un Dvd, une cuisine...le bonheur.

Mais outre ce petit paradis, c'est aussi des visites encore et toujours. Centre historique, Puebla, Cholula,Teotihuacan,Coyoacan,la maison de frida kahlo(qui a toujours son monosourcil)...etc
Le guacamole et autre takos...c'est pas une legende.On nous fait meme essayer des grillons en apero, Koh Lanta...
Enfin, la tequila, savoureuse!

5jrs c'est court, alors les explications aussi.PHOTOS!

dimanche 21 juin 2009

C'EST PAS LE PEROU!









C'est confortablement installés dans le canapé de l'appart de Marine et Alexandre, nos hôtes mexicains, une bière à la main, une cacahuète dans l'autre, devant un clavier azertyui (d'où la présence des accents poour une fois) que nous concluons sur notre aventure sud américaire.... péruvienne en fait, ce sera plus court
Dès notre retour à Cuzco, nous avons retrouvé notre argentin préféré "Athos" qui nous avait accompagnés depuis le salar d'Uyuni et laché a La Paz pour descendre "la route de la mort" à vélo. Là, on avoue TOUT: on a rien fait pendant les 4 jours dans la ville, grosse glande après avoir courru pendant 5jours derrière salchipapa, la mule de Samuel qui galopait plus vite que son ombre sur les pentes bien pentues des Andes lors du trek.

Au programme:
- grasses mat'
- aller refiler notre tas de linge sale puant (Hélène; si tu nous lis....) à la lavenderia du coin
- aller récuperer le linge
- faire semblant de se dire qu on va cuisiner ce soir car on est dans un hostal avec cuisine et finir 4 pisco sour plus tard (apéro local, je laisse Manu en parler, c est devenue sa seconde addiction après la junkfood à la Brit-Brit) au resto:
- faire le marché aux souvenirs et rien acheter car ils ne veulent pas baisser les prix de 80% comme on le voudrait
Cusco...quel plaisir le farniente entre ses ruelles mythiques après tant d'efforts. Mais l'heure vient malheureusement trop vite où il nous faut rejoindre la capitale pour quitter pour de bon l'Amerique du sud, par la grande porte, celle du condor: LAN PERU
Que de déboires avec cette entreprise... passons ce mauvais souvenir; digne d'un abonnement internet chez Orange...
Je me permets de revenir juste quelques instants sur LAN PERU.... Je sais, c est mal de critiquer mais j ai bien failli y rester moi à Lima, grace à LAN PERU. Et franchement Lima, j'en cherche encore le charme caché. nous avions été prévenus par Fanny, qui m'avait bien précisé dans un mail: "Lima? 1 journée, pas plus SURTOUT!!" Puis 3 péruviens de Lima rencontrés dans un bus pour Aguas Calientes: "Lima?? 1/2 journée, MAXI!!"
Le message était plus que clair: Lima ce sera 10h, pas une de plus
Sauf qu'une fois arrivés à l'aéroport (5 heures en avance, je tiens à préciser), après avoir BIEN compris pourquoi fallait pas passer plus de 1 journée là-bas sous peine de vouloir se jeter sous un pont, la nana d'AéroMexico (oui, Lan nous avait rebalancé sur cette compagnie sans plus de cérémonie, mais c 'est une histoire TROP longue, on vous l'épargne) m'annonce avec sa bouche en forme de cul de poule: "pour monsieur c est ok, mais vous, vous n'avez pas de réservation"
http://stirlux.unblog.fr/2007/06/10/tronche-de-cul-ou-cul-de-poule/
- Arrêt cardiaque
- Course jusqu'au stand Lan situé bien sûr tout au bout de l'aéroport
- Enguelade et massacrage de miss Lan qui comprend qu'il n'y a PAS moy' que je reste à Lima ce soir; et que OUI JE REFUSE D ETRE SURCLASSEE EN "BUSINESS" DANS LE PREMIER VOL DU LENDEMAIN, COMPRIS?????
- Course poursuite de la miss après une résa pour moi dans tout l'aéroport pour en choper une in extremis
- CCL??? On était assis dans la dernière rangée là où les sièges ne s'inclinent pas à côté des toilettes, ça ne vous rappelle rien? Nous si...

Ah Jeanne!! elle ne s'enerve pas, jamais!
LIMA, Ah! LIMA... La moitié du Perou est ici rassemblée, concentrée en une vaste ville poluée, avec peu d'intérêt malgré ce qu'en pensent ses défenseurs.

lima ne vaut pas trop le coup, certes, mais nous a permis de rajouter un bip sur notre GPS, c'est deja ça. Un cafe sur la place San Martin est une epreuve, les repas vegetariens "bueno para la Salud" proches de ce qui se trouve de pire, voila....


Rien quoi.







PS: l'introduction de liens externes vous plait-elle?

vendredi 19 juin 2009

dementi officiel

Je tiens a preciser que je n'ai PAS fait de croche patte a la malhuereuse qui boitait devant moi au wayna picchu..... ok, ce n est pas l'envie qui manquait et je l'ai peut etre un peut serrée d'un peu pres en la doublant mais loin de moi l'idée de lui faire un croche patte.
Sinon, ce fut vraiment un trek génial, bien que super crevant a cause de l'enthousiasme a marcher de notre arriero Samuel qui visiblement n'avait qu'une seule idée: battre son record de rapidité......
Le meilleur fut l'arrivée à La playa au 6ème jour de marche: loin d'etre une plage paradisiaque au coeur des Andes, c'est un trou boueux avec des maisons en tôle. Il est 14h50 et Manu diagnostique 1h30 de marche jusque Sta Theresa, puis 1H jusque la centrale hydroelectrica, et enfin 1h30 le long de la voie ferrée.

MEFIANCE..................

Nous nous renseignons et le couperet tombe: il faut 4h de marche jusque Sta Theresa par la route et 7h (AVEC un col en prime) par le "raccourci" qu il voulait prendre. Mon choix est vite fait: on y va en bus en 45min. Cris et protestations de Manu qui veut tjs emprunter ce maaaagnifique chemin Inca de 7h, on est puriste ou on ne l'est pas
Réponse de Jeanne: on l'est pas, et hop on monte dans le bus

Seconde déconvenue a Sta Theresa: il faut 2h30 pour aller jusque la centrale et non 1h30.... je vous passe les nouveaux cris et protestations de Manu, pour arriver à l'essentiel: nous y sommes allés en bus en 30min, après avoir promis que je ne raconterai à personne que la fin du trek nous l'avions faite de façon motorisée

Une fois arrivés à la centrale, je me suis trouvée à court d'arguments: impossible de prendre le train jusqu'Aguas calientes car les billets ne pouvaient etre achetés qu'à Sta Teresa. Il a bien fallu marcher, mais non pas 1h30, mais 2h30 le long de la voie ferrée. Nous avons fini aidés par la lampe frontale(Claire, Anne, encore merci pour cet utile cadeau qui nous aura plus d'une fois sauvée la mise....), dans une nuit noirissime, horriblissime, pleine de vers luisants a l'air hostile.

Le pompom de la fin du trek, c'est l'arrivée à Aguas Calientes, la ville la plus laide et la plus chère du Pérou selon le lonely planet, et selon moi aussi. Crevés, KPOUT,épuisés, crotés (et oui le même pantalon pendant 6jours, ça n'aide pas à sentir la rose..... et je ne vous parle pas du pantalon de Manu, qu il a choisi...... blanc! Et bien maintenant, même après 3 lavages, il est gris)
Tout ça pour dormir dans un hôtel en construction avec des vitres en plastique, mais ça, on vous l'a déjà raconté

mardi 16 juin 2009

MACHU PICCHU










On le dit nouvelle merveille du monde.
C'est en effet assez spectaculaire, même pour des gens comme nous.(¿qu'est ce que ça veut dire , pour qui il se prend?)

Je ne peux pas vous dire combien de pierres taillées a la perfection, parfaitement alignées, encastrées, subtilement enchevêtrées. Combien de maisons, de terrasses, de temples, d'autels de cultes. Le site nous charme, nous envoûte et (outre l'épisode Waina picchu) nous laisse rêveur.
L'espace est tellement grand que le nombre de visiteurs toujours en augmentation ne semble pas affecter le site.
Difficile de decrire, de rendre en photo, d'expliquer... il faut le voir une fois dans sa vie, ça est sùr! une fois...merci Maxime, notre ami belge, pour ses bons tuyaux(de poêle).
(Cependant, pour les rats de notre espece qui veulent pas payer l'entree a 40US, la remontee en bus 15US (A-R), le chemin de l'inca (250US), la bouteille d'eau minerale (12soles),il faut des efforts, de la patience,de l'organisation, et quand meme un peu de flouse. Enfin...la carte ISIC est remboursée, est nous sommes étudiant jusque 2010.bien joue le certificat de scolarité...merci à l'université de Savoie et a Google Image.)
Le WAINA PICCHU...
Nous nous sommes promenes, avons apprecie le lever de soleil, les ruines, et il est 10h du mat' l'heure d'aller au Waina Picchu. Fier comme des coqs francais, on s'avance en se foutant legerement de la gueule de ceux qui croient encore pouvoir rentrer sans le boleto...les blaireuax quoi!On arrive, sur ce piton rocheux surplombant le machu picchu et on voit en haut des ruines, encore plus spectaculairement perchées et recemment découvertes.
Tant bien que mal on arrive a mi hauteur, quand une bonne idee de l'homme du couple de tourner à gauche, sur le chemin, qui descend tout simplement jusqu'en bas, a la grand caverne...voilà, on s'engage, on croise une mamie japonnaise a moitié morte, mais on s'inquiète pas, on descend, on descend, encore, voila...maiuntenant la grand caverne, toute petite, avec des ruines et on doit remonter.
Inutile de vous donner notre etat de forme, et la rage largement exprimée a mon encontre par la femme du couple. 2h30 de marche pour arriver a ce sommet que nous remontons, remontons, remontons avec parfois des passages des plus vertigineux, vertige s'abstenir ou marcher a 4pates comme moi, pour enfin avoir la chance de comprendre la restriction des 400visiteurs par jour de ces ruines dangereusement posées sur la roche abrupte surplombant d'une vue magnifique l'ensemble du site du Machu picchu.
Genial, crevés, 6eme jour intense en émotion et efforts...il nous faut redescendre, acceder a la sortie en visitant les ruines oubliées, reprendre le chemin de l'inca du matin , retourner a l'hotel, et prendre le train... TERMINÉ!!!!!!!


samedi 13 juin 2009

LO HIZIMOS!!!!





























Oui nous l'avons fait! THE trek dans les Andes...
Tout a commence quand Damien, un francais bien sympa nous a parlé du mythique site de Choquequerau, perdu dans le cordillere a 2 jours de marche de Cuzco, encore peu connu du grand publique et joingnable qu a pieds, qu il vaait visité il y a 4 ans...
cette idée nous troté dans le tete, et une fois a Cuzco, nous nous sommes decidé a faire un trek, mais pas le chemin de l inca a 400USD les 4 jours, ni le Salkentay (a 160 USD les 4 jours), mais le chemin Cuzco-Choquequerau-MachuPicchu-Cuzco, soit 8 jours de marche, seuls avec un arriero (un muletier) et sa mule.
Nous voila parti le 5/6, vers midi pour rejoindre Cachora, le bled perdu a 5h de bus de là, d ou part le trek. Mais auparavant, nous avions acheté de quoi nous nourrir tous les 3 pour ces 8j soit: 18 bananes, 5 grandes bouteilles de yaourt, 2 concombres, 3 avocats, 18 petites briques de jus de fruit, 18 barres de twix (la petite faiblesse de Manu: et oui, il est comme Brit-Brit, accro a la junk food.....), 4 kilos de pates, 12 tomates, 1 poivron, 9 pommes, 1 boite de nescafe, 1 de thé, 5 paquets de raisins secs, 1 de dattes (miam!! enfin en theorie, car quand on a ouvert le paquet au 5eme jour, elle avaient fermeté), 3 ENORMES paquets de biscuits au chocolat, 2 boites de thon, 2 de sardines, sel poivre et huile d olive, 6 oeufs durs, 6 soupes en sachet, 6 petites pains, 10 grosses pomme de terre, un sac de persil, 2 gros pains de mie qui ont fini en miettes au bout de 3 jours (les salauds)..... et je crois que j en oublie.
Nous voici donc a Cachora le soir, nous discutons ferme notre trek avce un arriero peu avenant qui essait de nous embobiner en nous assurant qu il faut 10j. Nous finissons par nous mettre d accord pour 6j et partir avec Samuel, son frere, bien sympa lui au moins.
Pour conclure notre accord, il nous autorise a dormir dans le jardin de sa mere, entre les vaches, les poules et le chien de garde (je vous passe les details des toilettes, mais dites vous que c etait pire que dans le pire de vos cauchemards)

J1: depart de Cachora vers 8h, direction le Choquequerau. La mule est chargee comme une mule (hahahahaha!!), avec l ENORME SAC de victuailles et l autre avec la tente, les duvets et les chaussettes de rechange. 5 heures de marche a travers la montagne, descente vers le rio vers misi ou la, le soleil commence a taper serieusement. Repas au bord de l eau ou nous concoctons une delisalade de pates, tomates persil oeuf avocat et nous repartons SOUS LE CAGNARD pour la montee.... la autant vous dire que j etais morte, en pleine digestion sous 35 degres. Samuel et la mule galopait a moitie de vant, Manu les suivait sans peine et moi je terminais minablement la marche. 3 heures plus tard, ns voici a sta Rosa sauf que Samuel est a fond, la mule aussi, et il nous propose de poursuivre jusqu au Choquequerau. Et c est reparti pour 2 h de marche a un rythme d enfer jusuqu en haut de la cote, arrivee en plaine nuit, la derniere heure ayant ete faite sous le lumiere de la lune. Ca n arrete tjs pas Samuel qui veut encore marcher 1h30 jusqu au site mais la, trop, c est trop, ca fait 10h qu on marche dont 5 h de montee super raide: total craquage de ma part, je regarde le malheureux Samuel avec mon regard noir qui tout a coup trouve parfait de camper la. OUF!

J2: Reveil vers 7h, petit dej et pliage de tente trempee, et nous voila reparti vers le site a 8h. Nous atteignons a 9h30 les premieres terrasses degagees tout en bas de la montagne. Elles sont censees couvrir tout le flanc de la montagne, ca va etre un travail de titan pour tout nettoyer. Visite du site (magnifique.... Gauthier si tu nous lis...) jusque midi puis repas, cafe (enfin nescafe) et la Samuel, remonté comme un coucou suisse, nous propose de faire une partie du chemin du 3eme jour durant laprem afin de-gagner-du-temps-et-faire-la-montee-du-lendemain-tot-le-matin-quand-il-ne-fait-pas-trop-chaud. Bref, il nous embobine pour qu on debute la descente de demain ce jour. Nous acceptons et arrivons vers 17h30 a un premier lieu de camping devant des superbes terrasse recemment nettoyees. Mais c est sans compter sur Samuel qui est decidement VRAIMENT a fond et qui veut ENCORE poursuivre la descente jusqu au fleuve.... Dsicussion et nous finissons par repartir et comme la veille, finir le chemin en pleine nuit, mais cette fois sans lune. Bonne surprise, il fait vraiment bon (a tel point que je suis en tong et sans chaussette! je sais, c est pas classe mais quand il fait froid et que les chaussures de marche puent, c est une solution....) et on en profute poyur se laver (enfin!) dans le fleuve

J3: Levé a 5h, nous montons pendant 4h30 pres de 2000m de denivele et arrivons au col de Yanama, 4100m, sans oxygene...superbe vue sur la vallee et l'ensemble des sommets de la région. nous prenons un petit cafe en haut avant de redescendre sur le village de Yanama, En arrivant dans cet endroit magique de petits valons et fleurs sauvages jaunes et violettes, nous decouvrons un village perdu au milieu des montagne, et des paysans en train de refaire le chaume traditionnel des toits des maisons. le soleil se couche doucement, bientot il fait tres froid et nuit. Il va geler pendant la nuit. Apres avoir prepare a mange, nous nous emmitouflons dans nos duvets.

J4: Le réveil sonne a 6h00, et nous nous preparons assez vite. Nous entamons l'ascension du col de Totora:4600m d'altitude. Et bientot, apres une vraie performance physique, nous arrivons pour poser nos pierres a l'edifice du Kern constitué. Il fait froid et beaucoup de vent soufle sur les nuages qui nous entourrent. Nous descendons de l'autre côte et sommes dans un ecran blanc opaque. Apres 9h de marche dont 2h30 de descente douloureuse pour les genoux,nous atteignons Totora, ou nous retrouvons deux suisses antipathiques, qui nous connaissent deja de reputation. Nous sommes ceux qui l'ont fait en 3jours! Pas peu fière la Jeanne.
Ces 9h de marche nous ont épuisés. Rapidement nous mangeons et dormons.

J5: Nous partons sur les 7h et atteignons les bains chauds de collapampa en 2h: 35deg, ou nous delassons nos gros muscles endoloris pendant une heure. Au dessus de nous un buldozer trace une route, et arrive bientot au dessus de notre tête, envoyant son lot de poussière.
Nous apprenons qu'en prenant ce nouveau chemin nous gagnons 2h de route, de l'autre côté de la vallée. Notre muletier nous dit au revoir, et rentre chez lui de ce pas rapuide qu'on lui connait. Nous sautons sur l'occasion, atteignons le chantier, escaladons la pente, arrivons sur la route en construction et sommes les premiers touristes à baptiser cette voie de circulation entre Collapampa et la Playa. 3h de marche et voici la Playa. Chargés comme la mule, nous prenons un bus pour Santa Theresa puis la centrale electrique. Nous arrivons a la gare et le train de Aguas calientes est sur le depart, nous le précedons en suivant la voie, circuit classique des routards
Le train nous depasse bien vite au son des sirenes, et nous atteignons sur la nuit Aguas calientes. Nous sommes presque au bout du voyage, et avons 2jrs d'avance sur le programme.
Hotel de charme, vitre en bache plastique, draps douteux, eau froide, vue sur les rails, porte batante a l'entree, aquarium noiratre dans le "hall" faux resto pizza pour l'allure...
Nous nous couchons extenues apres un bon resto.

J6: le reveil sonne a 3h30...dans un mouvement de repulsion nous eteignons. 3h40 reveil en sursaut, nous faisons les sacs, rangeons la clef dans le porte clef en bois taille en forme de fausse pierre inca, et sortons. il est 4h du matin, la lune est quais pleine et nous eclaire.
Il fait tres lourd, deja, et nous entamons l'ascension nous menant 1h20 plus tard au Machu Picchu.En haut il ya une petite dizaine d'americains qui attendent l'ouverture, bientot 20 puis 40 puis 300 puis 500 personnes sont devant l'entree en train de parler americain (anglais quoi) et nous perdus au milieu de ces groupes qui portent a la main, OH SCANDALE, le billet d'entree que nous n'avons pas.
6h00...ouverture, ça pousse , ça joue du coude, ça veut rentrer en premier...c 'est ridicule et ça fait vraiment peur.Pourquoi? parcequ'il n'y a QUE 400 places pour le WAINA Picchu, grand sommet qui permet de voir le macchu pichu en contre plongee, epoustouflant, vertigineux, pour public averti.
Des le passage(pourtant bien geré dans les 50 prem's) on se fait refouler pour cause de billets. On arrive a la caisse, pendant ce temps 150-200-puis 250 personnes nous passent devant, on ressort, on se glisse dans la foule, devant nous(notre sac est plein de bouf pour le pic nique , prevu a 3h50 le matin même), un type se fait refoulé "NOURRITURE INTERDITE"...on se glisse , on montre pate blanche, on se faufile eh la... tandis qu'on joue du coude entre les terrasses pour pas se faire doubler a l'entree du machu picchu et avoir acces a, on espere encore, un billet pour le Waina, la vue, la superbe sensation des 6h15, lumiere bleue tamisée sur un des sites les plus spectaculaires au monde, les ruines nous offrent un reflet argenté, emouvant, quand soudain la mauvaise envie de sortir son appareil photo est balayée par la pression de la foule agressive en delire qui veut nous doubler, un cliché quand meme, merde, rapide, un peu flou mais c deja ca, on court a moitie, une fille boite devant nous, damned, jeanne lui fait un croc en jambe, insulte, on depasse, je donne un coup de latte a la cona... c'est boin pas besoin on est dans la file d'attente.

Evidemment , a ce stade, la pression est intense, car pendant ce temps, le groupe des vaincus d'avance est monte au sommet du "LONG TOUR" pour apprecier la vue du soleil levant, magnifique, si nous ratons notre billet, c foutu, on a tout foiré aucun interet de s'etre leve si tot et d'avoir fait,a 4h du mat, avec le plus haut degres de sufdation, cette montee de cinglee du chemin de l'inca de...non de dieu.

Un petit péruvien progresse dans la file, une femme de nationalité évidente, dont je tairais le nom au risque de me faire traiter de raciste reussit a force de scandale a nous passer devant, accompagnée de sifflements, et grondements divers,puis bientot, il s'approche, il est la, il agraffe enfin le boleto, droit d'entree au Waina picchu, nous non plus on sait pas vraiment pourquoi on a fait tout ca et ce qui nous attends.... ENFIN

nous avons toutes les cartes en main, on se promene un peu on s'ecarte, on se demande vraiment ce que c'est que ce site de fou, plus difficile que tout, on se reveille enfin, (surtout jeanne)on s'eloigne, on va se poser dans les ruines, et on savoure enfin : LE MACHU PICCHU

CUSCO












Enfin, nous arrivons a Cusco, le nombril du monde en Quechua (Decathlon).

Ville mythique, au mélange de genres et cultures, entre Incas et Españols, comme si les fondations d'antant soutenaient les palais présents.belle phrase.

Des cultes de pacha Mama et du dieu soleil cotoient encore sur tous les murs,des vierges Marie encadrées d'or, au sein denudé offrant le sien au saint des saints,son saint sein. (rires)

Cusco est rose ocre, et belle. On ressent ici tout le poids de l'histoire péruvienne.incontournable.

les petites rues escarpés sillonnent les collines entourant la place centrale....
à suivre...

LE CAÑON DE COLCA











Plus de 3000m de profondeur, au fond , Rio Colca...

On le dit le plus haut du monde, mais les américains, justifie que le Colorado garde son poste de Number 1, car ce sont les deux côtés qui comptent...Nous sommes assez d'accord.

La cañon ressemble plutôt à une vallee trés trés profonde et abrupte qu'un cañon.
Mais quel spectaculaire paysage, dans cette région d'Arequipa, que nous avons pu visiter, sac au dos une fois de plus, avec tente, etc...pour 10h de marche! Partis tard, nous terminons avec la pleine lune bien lumineuse. et arrivons dans une véritable oasis pour camper. Le lendemain, nous avons a remonter les 1500m de dénivelés de la veille, et reprendre le bus.

Nous avons certes un style ridicule, mais le contraste reste entier avec les costumes traditionnels, des paysans rencontrés au coeur de ce Pérou encore préservé.