BARILOCHE-MENDOZA-SAN JUAN:LE LONG DE LA CORDILLERE

Nous voici de retour en Argentine.

Traditionnel passage de frontieres, cette fois en pleine montagne, et nous redescendons a travers une vallee d'automne, ou les arbres rougissants a la limite des pierriers, les peupliers jaunes s'elevant comme des flammes au bord de la riviere, les herbes vertes claires ou foncées, buissons et arbres perdant à peine leur feuilles...spectacle nouveau et toujours aussi vibrant.

Nous arrivons le fameux jeudi saint de la semana santa, et nous empressons d'acheter nos chocolats " Del TURISTA" qui en a la gueule mais heureusement pas le goût...il fait chaud.

Je confirme, ca ressemble plus a du gros léonidas bien cremeux que du delichocolat suisse. mais bon on na que cela a se mettre sous la dent alors on fait avec

Nous en profitons pour monter un petit sommet (en telesiege, pour ceux qui croiraient encore en notre forme, plus cher, mais plus confortable),et apprécions,parmis une bande de bons touristes, la vue du parc national alentour. oui precisons bien que manu qui a brillé dans une balade dans le parc national de Puyehue présente depuis lors des courbatures et ne se meut quand poussant des cris de douleur..... le pobrecito!

premiere parilla.... c est a dire gros (que dis je!! un ENOOOORME) BBQ local. quand le plat arrive, on se demande bien comment on va faire pour avaler toutes cette quantite de viande: boudin noir, saucisse, cotelette, steak (malheureusement les argentins n aimemt la viande que cuite comme une vielle semelle qui a plus que servi et n imagient pas qu on puisse l aimer un peu moins cuite), rognons, carres de gras (on n a pas bien sur definir la chose...) et cerise sur la parilla des morceaux d intestin ( on a craqué completement, on la laissé) et une fois le plat fini, on se demande comment on va faire pour reussir a sortir de table et marcher....

Puis c'est le depart pour Mendoza. 1800km en bus et l'arrivée dans la ville nous fait suer, car il fait tres chaud, on s'entend.

grosse ville le long de la cordillere, au pied du plus au sommet des Andes, qui nous fait un retour en force au plein coeur de la vie citadine. Nous ne resterons que peu de temps, avant de monter sur San Juan, et apprecier les bodegas (cave a vin), parc, petits bars, rues... Ces deux villes sont tres recentes car se sont relevées de deux enormes tremblements de terre, et n'ont guère d'interet historique.