Vietnam "we are together" : 1ère partie

Nous prenons enfin notre plume pour vous proposer un making off des 15 jours passés en compagnie de nos deux « Nguyen aventuriers ». Ce récit reste non censuré (ou presque), toutefois la version originale ne sera pas dévoilée sur le net et restera propriété de nos deux protagonistes à leur retour ! Voici quelques mots clés avec lesquels vous pourrez les harceler pour tenter de connaître le fond de quelques histoires non relatées au nom d’une certaine éthique journalistique : les retrouvailles avec Marc Lévy, l’église sur la pyramide au Pérou, explosion de sauce soja…

Fini les grands récits pseudo intellectuels de nos deux compères sur la vie au-delà de nos frontières du genre : «Savez-vous qu’étymologiquement, les kanjis (ou idéogrammes) qui composent le nom du Japon signifient « lieu d'origine du soleil »….ou encore…«ça me rappelle une citation d’Haroun Tazieff, en arrivant sur le cratère de l’Etna il prononça cette phrase empreinte d’émotions « Oulala c’est chaud »…

A vous la vérité, la réalité du terrain ! Si vous voyagez en compagnie de nos deux globes trotter vous découvrirez la face cachée de leurs aventures.

Vous allez voir un Manu à bout de nerfs face à un banquier qui ne maîtrise pas la règle de trois. Un Manu plein de retenu quand dans un train de nuit, un agent vient lui exploser son genou avec un chariot transportant la soupe du parti et tout cela sous les rires prononcés de son voisin d’en face. Manu décrira ensuite son voisin de wagon comme, je cite « un gros porc affalé sur sa connerie qui n’a aucune conscience de la douleur que peut provoquer un chariot de soupe lancé à pleine vitesse ». Vous découvrirez un Manu boulimique de noodles, nems et bière en tout genre, un Manu photographe en pleine symbiose (symbiose relative si on en croit le nombre de fois où nous avons entendu « est-ce que quelqu’un sait où est mon appareil »… « Manu t’es chiant, il doit être dans ton sac ») avec son Canon nouvellement acquis.

Par ailleurs, vous allez découvrir une Jeanne aux réveils douloureux (surtout pour son entourage condamné à observer 45 minutes de silence chaque matin ! Elle prétextera le respect de certains rites bouddhistes). Vous verrez une Jeanne chérissant intérieurement les chants partisans très matinaux déversés par un haut parleur un peu trop proche de l’hôtel et avec un nombre de décibels similaires à ceux délivrés par les enceintes de Johnny au Stade de France. Jeanne est aussi une grande conférencière internationale en médecine encouragée par son public attentif aux grands maux divers et variés de notre siècle (La théorie du chaos appliquée au Vietnam : l’éthique du tourisme, le sens de l’accueil et les chansons traditionnelles), et enfin elle reste incontestablement une « Pretty woman » des robes taillées sur mesure (la robe chauve souris reste ma préférée).

Le préambule étant assez long mais nécessaire, le prochain article fera état de quelques brèves anecdotes qui viendront conforter nos prises de position.

Baptiste et Séverine