Le décor étant posé et finalement accepté par nos deux héros (surtout quand la foudre s’abat sur son compère) place à quelques anecdotes non exhaustives livrées en vrac qui ont mis un peu de sel dans notre riz quotidien !
Baie d’Along, un guide dopé aux « It’s amazing » ; « Ohhhh MY GOoooooooooooD »
La baie d’Along tient toutes ses promesses. L’avenir risque de me faire mentir si on en croit les palaces qui commencent à sortir de terre mais il y aura toujours des guides prêts à vous communiquer toute l’émotion que suscite ce lieu. Notre guide Du (qu’on prononce Zou) Nguyen (comme de par hasard !) a un sens maladif de la cohésion de groupe. Tout commence dans le mini bus qui file vers la baie d’Along. Une série de questions toutes plus intéressantes les unes que les autres nous sont posées pour faire connaissance. Manu participe à l’effort de guerre, Jeanne se réveille doucement et là le guide a compris « qu’il ne fallait pas y mettre la main » ! La cohésion passe aussi par des petits cadeaux que chaque membre du parti doit s’offrir. Notre guide nous offre une magnifique chanson traditionnelle à capela. Beau cadeau dira Manu (bel esprit !), « qu’il se taise » dira Jeanne espérant qu’un brusque freinage engendre un coup du lapin sur notre cher guide. Pour ma part je laisse échapper une petite larme nerveuse qui aurait pu être dévastatrice si mon regard avait croisé celui de Manu ! Ce n’est pas non plus Noël, l’échange de cadeaux s’arrêtera là (pourtant Manu avait plein d’idées subtiles !)
Baie d’Along, un guide dopé aux « It’s amazing » ; « Ohhhh MY GOoooooooooooD »
La baie d’Along tient toutes ses promesses. L’avenir risque de me faire mentir si on en croit les palaces qui commencent à sortir de terre mais il y aura toujours des guides prêts à vous communiquer toute l’émotion que suscite ce lieu. Notre guide Du (qu’on prononce Zou) Nguyen (comme de par hasard !) a un sens maladif de la cohésion de groupe. Tout commence dans le mini bus qui file vers la baie d’Along. Une série de questions toutes plus intéressantes les unes que les autres nous sont posées pour faire connaissance. Manu participe à l’effort de guerre, Jeanne se réveille doucement et là le guide a compris « qu’il ne fallait pas y mettre la main » ! La cohésion passe aussi par des petits cadeaux que chaque membre du parti doit s’offrir. Notre guide nous offre une magnifique chanson traditionnelle à capela. Beau cadeau dira Manu (bel esprit !), « qu’il se taise » dira Jeanne espérant qu’un brusque freinage engendre un coup du lapin sur notre cher guide. Pour ma part je laisse échapper une petite larme nerveuse qui aurait pu être dévastatrice si mon regard avait croisé celui de Manu ! Ce n’est pas non plus Noël, l’échange de cadeaux s’arrêtera là (pourtant Manu avait plein d’idées subtiles !)
Le point d’orgue de notre escapade fut la visite d’une grotte. Le bateau nous débarque à l’entrée de la grotte puis repars jeter l’ancre un peu plus loin. Une personne manque à l’appel, la sieste a eu raison de Jeanne. Sa silhouette isolée se dessine sur la proue du bateau, va-t-elle plonger à notre rencontre ou retourner de rage au lit…son regard se dirige vers nous, nos têtes se baissent pour éviter de croiser son regard inquisiteur, un deuxième débarquement est nécessaire qui sera suivi de la traditionnelle heure de silence ! Nous avons passé plus d’une heure de visite la tête en l’air en train de regarder les formes sculptées par l’eau dans le calcaire. Notre guide nous faisait découvrir avec beaucoup de conviction tout l’arche de Noé. Tout y est passé : dragon, tortue, méduse, pélican frisé, banane flambée…alors afin de lui communiquer notre sincère émerveillement, nous laissions échapper à intervalle de temps régulier et assez mécaniquement de bruyantes exclamations « IT’S AMAAAAAZING » ; « OOOHHH MY GOoooooD ». Le guide, le torse bombé y allait de plus belle dans la description de son zoo momifié. Manu donna un coup d’arrêt à ce festival quand feignant de s’intéresser à trouver de nouveaux animaux, il se lança dans la description d’une forme représentant selon lui la « glotte d’un dragon » (si, si, look it’s like a dragon glotte..). Nous avons été tout de suite moins crédibles auprès du guide !
Règle de trois : mise à niveau des banquiers vietnamiens
La première journée sur Hanoi a été consacrée à la recherche de dollars pour payer les visas d’Indes. Pas facile de trouver du dollar sur Hanoi, le bastion de la monnaie unique tient le coup. Pourtant, une banque climatisée (ça a son importance vu le temps passé à l’intérieur !) certifie pouvoir délivrer des liasses de dollars. Confiant Manu transmet sa carte « Visa Gold je me la pète » au gars trônant derrière son comptoir à l’abri d’une vitre plexiglas (ça a aussi son importance vu la violence qui va suivre !) 120 dollars sont demandés, somme tout juste nécessaire pour payer les deux visas. L’ensemble de l’équipe des banquiers se réunie, échange sur la procédure à suivre, ainsi que sur le plan d’action à mettre en œuvre et les échéances à tenir. Une employée femme enceinte suit cette agitation de loin (l’état de cette femme a son importance pour la suite). L’agent revient la bouche en cœur avec 113 dollars. Echange de regards entre nos deux tourtereaux, Manu est en train de perdre l’œil gauche, Jeanne s’approche de la paroi en plexiglas espérant mieux se faire comprendre. « Nous avons demandé 120 dollars pas 113 »… « oui mais nous avons retiré les frais de commission »… « oui mais il nous faut 120 dollars en tout»…. « oui mais il y a des frais de commissions »…Manu « il est con ou quoi »…Jeanne se lance dans un quart d’heure de discussion in english sur la méthode de calcul « winner-winner » permettant d’avoir 120 euros pour les visas et en payant un supplément pour les taxes. Le banquier s’élance pour faire un deuxième retrait, un cri déchire le ciel, les spatules de la climatisation au plafond menace de voler en éclat, la femme enceinte se laisse tomber sur son siège sous l’effet de l’onde de choc (je voyais déjà Jeanne transformée en Docteur Queen en train de crier « apportez moi des linges propres et de l’eau chaude »)…Manu menace d’enjamber le comptoir pour récupérer sa carte afin de ne pas payer une deuxième fois les commissions…Jeanne prend la calculette pour expliquer brillamment qu’il suffit de faire une règle de trois pour trouver le montant à retirer….nous ressortons de la banque sans dollars, avec une hypothétique annulation de retrait et en jurant à voix haute que nous ne remettrons jamais les pieds dans cette banque incompétente…nous repartons de plus belle à la recherche de dollars dans les rues d’Hanoi…le temps passe et trépasse…une heure plus tard nous sommes de retour dans cette même banque avec notre amour propre de côté, un peu d’opium dans le sang… « finalement nous allons retirer les 120 dollars chez vous…»
Nous avons vraiment été heureux de pouvoir vivre ces 15 jours en votre compagnie, en toute simplicité et dans un état d’esprit pleinement partagé. Reste les nombreux et croustillants souvenirs et l’envie de repartir à vos côtés dans d’autres contrées…le plus beau reste à venir !
Baptiste et Séverine
hihihihihihiihihi, c est tellement ca!
RépondreSupprimerj etais encore plus morte de rire que pour le precedent message!!
je suis faaaaan!!!!
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