Tandis que nous partons nous balader pour notre dernier matinee au Vietnam, les locaux, eux, qui savent, se sont levés tot pour voyager. Ici, on se déplace le jour, et on part le matin.
A midi, nous rentrons du mont Sam, sorte de butte de Laon au milieu des rizieres, qui nous offrira un panorama sur l´innondation globale de la plaine, et de ses rizieres.ChauDOc se trouve a 8km de la frontiere, a vol d´oiseau bien sur, mais rien de facile quant il s´agit de l´atteindre.
On nous propose alors une remontee du mekong jusque PhnomPen avec les ricains a 21$. Je crois que tu ne nous a pas bien vu, baby, on est des routards, des vrais, on veut de l aventure: bien sur on a refusé.
Nous on prend le bus, et pas pour la frontiere touristique, nous c´est Thin Bien ou rien.
Nous prenons un petit bus, arrivons dans la zone frontaliere, continuons a pied, passons une barriere, controle des passeports, prise de temperature au service veterinaire (36 et 36,6), passage aux (faux?) rayons X des bagages, et c´est parti!
Le cambodge, attention! Derriere nous une motorbike, avec un chargement de 40m3(a peine moins peut etre), cochons et poulets suspendus par les pattes et s´inclinant dans les virages nous depasse en zigzagant, cherchant l´equilibre, le chauffeur sur la selle collee au reservoire pour gagner de la place, nous sourie bonnement.
Nous marchons sac au dos, dans ce no-man's-land de plaine innondée et loin devant nous a 7km,PhnomDen... Heureusement que ce camion-benne nous charge sur le fond de paille et nous y depose car la route est longue. Nous gagnons de precieuses minutes... L´apres midi, ici on ne voyage pas, il 'n´y a plus de bus.
Depités, on se resigne a prendre un taxi qui nous reclamait 70$!!!incroyable mais vrai! nous cederons a 5$, pour deux jusque Takeo. et nous embarquons dans sa Toyota berline a 4 derriere et 3 devant... Le chauffeur est en effet sur les genoux de l´autre.
Takeo... Ouh quelle horreur... Le lonely nous avait pourtant prevenu ("the worst city near the border".... c etait pourtant clair). Que fait on ici, a 17h, sans savoir comment repartir, trempés par une pluie diluvienne de mousson? Ca sent carrement le roussi, limite carbo. Mais la chance est avec nous ce soir la, un anglais debonnaire nous refile la clé pour sortir du niveau Takeo: il suffit de prendre un tuktuk jusqu au bled suivant a 11kms de la et choper un taxi pour Kampot. Une aimable cambodgienne négocie meme le tuktuk en question pour nous.... Que demande le peuple??
La suite? On attrape au vol le "taxi" pour Kampot, un minibus du siecle passé (ok, ce n etait pas un char a boeufs) ou le plafond perce et fait connaitre a Manu la torture chinoise de la goutte d eau sur la crane, et nous voici a Kampot a 19h30 ou visiblement le couvre feu est instauré..... guest house, douche, repas, et petit verre au bar ou nous tombons directo sur Huggy les bons tuyaux qui nous refile les bons plans pour visiter le coin
A midi, nous rentrons du mont Sam, sorte de butte de Laon au milieu des rizieres, qui nous offrira un panorama sur l´innondation globale de la plaine, et de ses rizieres.ChauDOc se trouve a 8km de la frontiere, a vol d´oiseau bien sur, mais rien de facile quant il s´agit de l´atteindre.
On nous propose alors une remontee du mekong jusque PhnomPen avec les ricains a 21$. Je crois que tu ne nous a pas bien vu, baby, on est des routards, des vrais, on veut de l aventure: bien sur on a refusé.
Nous on prend le bus, et pas pour la frontiere touristique, nous c´est Thin Bien ou rien.
Nous prenons un petit bus, arrivons dans la zone frontaliere, continuons a pied, passons une barriere, controle des passeports, prise de temperature au service veterinaire (36 et 36,6), passage aux (faux?) rayons X des bagages, et c´est parti!
Le cambodge, attention! Derriere nous une motorbike, avec un chargement de 40m3(a peine moins peut etre), cochons et poulets suspendus par les pattes et s´inclinant dans les virages nous depasse en zigzagant, cherchant l´equilibre, le chauffeur sur la selle collee au reservoire pour gagner de la place, nous sourie bonnement.
Nous marchons sac au dos, dans ce no-man's-land de plaine innondée et loin devant nous a 7km,PhnomDen... Heureusement que ce camion-benne nous charge sur le fond de paille et nous y depose car la route est longue. Nous gagnons de precieuses minutes... L´apres midi, ici on ne voyage pas, il 'n´y a plus de bus.
Depités, on se resigne a prendre un taxi qui nous reclamait 70$!!!incroyable mais vrai! nous cederons a 5$, pour deux jusque Takeo. et nous embarquons dans sa Toyota berline a 4 derriere et 3 devant... Le chauffeur est en effet sur les genoux de l´autre.
Takeo... Ouh quelle horreur... Le lonely nous avait pourtant prevenu ("the worst city near the border".... c etait pourtant clair). Que fait on ici, a 17h, sans savoir comment repartir, trempés par une pluie diluvienne de mousson? Ca sent carrement le roussi, limite carbo. Mais la chance est avec nous ce soir la, un anglais debonnaire nous refile la clé pour sortir du niveau Takeo: il suffit de prendre un tuktuk jusqu au bled suivant a 11kms de la et choper un taxi pour Kampot. Une aimable cambodgienne négocie meme le tuktuk en question pour nous.... Que demande le peuple??
La suite? On attrape au vol le "taxi" pour Kampot, un minibus du siecle passé (ok, ce n etait pas un char a boeufs) ou le plafond perce et fait connaitre a Manu la torture chinoise de la goutte d eau sur la crane, et nous voici a Kampot a 19h30 ou visiblement le couvre feu est instauré..... guest house, douche, repas, et petit verre au bar ou nous tombons directo sur Huggy les bons tuyaux qui nous refile les bons plans pour visiter le coin
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